Mais cela peut être aussi source de :
- Tensions avec le reste de la fratrie qui se plaint d’être délaissée, de devoir s’adapter aux seules activités réalisables par tous, dont l’attention des parents est focalisée sur celui qui en a le plus besoin alors qu’eux aussi requièrent soutien, encouragement, disponibilité.
- Fatigue pour les parents car les enfants dys demandent de la patience, du temps, de l’imagination, de la créativité, de l’abnégation parfois.
Alors, en ce 10 octobre, journée nationale des Dys, je voulais donner un coup de chapeau à ces familles qui accompagnent leurs enfants, cherchent des solutions, des outils, des professionnels pour venir en aide à leur progéniture, qui leur consacrent du temps pour les amener d’un rendez-vous à un autre, pour les aider dans leurs leçons, leur organisation, leurs activités extra-scolaires, qui s’engagent en distribuant des missions différentes à chacun : du papa à la maman, au frère, à la sœur, au grand-père, à la grand-mère, à la tante. Toute une orchestration pour que l’enfant dys soit intégré le mieux possible à son environnement, connecté à ses apprentissages et parvienne progressivement à une certaine autonomie.
Félicitations car vous êtes souvent invisibles (comme certains handicaps !) et pourtant si indispensables.